Que se passe-t-il dans nos ruches en avril ? 🐝

Cette année, le beau temps se fait attendre. Ces derniers jours, la météo a été un peu capricieuse et après quelques rayons de soleil, la pluie et le froid sont finalement réapparus.
Dans certaines régions les abeilles, comme les hommes, se sont fait surprendre par quelques flocons de neiges tardifs.
Quoiqu’il en soit, les prévisions météos annoncent le retour prochain du soleil et nos petites butineuses vont pouvoir s’en donner à cœur joie !
Ce sont les rosacées fruitières qui ouvrent le bal des festivités printanières !
Les fleurs de pommiers, poiriers et autres pruniers s’ouvrent doucement, offrant aux abeilles un véritable festival de nectars et pollens en tout genre.

Que se passe-t-il dans la ruche en avril ?
Si ce n’est pas encore tout à fait l’explosion dans la ruche, l’activité a bel et bien repris au sein de la colonie.
La reine a repris la ponte depuis quelques jours déjà et la ruche se développe.
Les nouvelles générations d’abeilles remplacent celles de l’hiver.

On les nomme d’ailleurs les « abeilles d’été » car elles naissent au printemps ou encore au cours de l’été et vont avoir une vie éphémère de 3 à 4 semaines maximum.
C’est qu’elles sont finalement bien plus actives que leurs amies les « abeilles d’hiver » qui ont demeuré au sein de la ruche une partie de l’année.
D’ailleurs, on les distingue les unes des autres par leur morphologie différente.
Les abeilles d’hiver sont en effet bien plus charnues et velues que celles d’été, puisqu’elles se sont adaptées à l’environnement hivernal.

Le mois d’avril est une étape primordiale dans le développement de la ruche.
En effet, c’est à cette période qu’est pondu le couvain qui donnera naissance aux butineuses pour la grande miellée du mois de juin.

De son côté, l’apiculteur…
L’apiculteur doit être vigilant en avril et surveiller la colonie.
Lorsque quasiment tous les cadres sont occupés, il doit ajouter une hausse pour offrir davantage d’espace aux abeilles et ainsi éviter un essaimage.
Il doit également faire attention aux parasites qui pourraient affaiblir la colonie, en effectuant des contrôles réguliers.

Le risque numéro un à cette période de l’année c’est bien évidemment l’essaimage : un phénomène naturel de renouvellement des colonies.
L’ancienne reine quitte la ruche avec une partie de la colonie (quelques milliers d’abeilles) pour laisser place à une nouvelle reine qui prendra sa succession dans la ruche.
Souvent, on les retrouve dans les jardins, ou plus gênant, sur des rebords de portes ou fenêtres.